Groupe de prospective

Ingénieur Général des Ponts, des Eaux et des Forêts du Ministère français de l’Agriculture. A occupé le poste de directeur de l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (2013 – 2021), un des quatre instituts appartenant au Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM). Pendant son mandat de directeur, il a conduit différents travaux ayant trait à l’agriculture, au développement des territoires, aux systèmes alimentaires en Méditerranée. Il a contribué à l’animation d’un réseau des 13 pays membres du CIHEAM consacré à la surveillance des marchés céréaliers. Il a participé à la coordination du chapitre consacré à la sécurité hydrique et alimentaire du rapport du Plan Bleu sur l’environnement et le développement (RED 2019). Il a également coordonné la rédaction d’un rapport du CIHEAM sur l’impact du COVID-19 sur la sécurité alimentaire dans les pays du Sud et de l’Est méditerranéen. Il a participé à des missions de renforcement institutionnel au bénéfice de l’Institution de recherche et d’enseignement supérieur agricole de Tunisie et du Centre de recherche agricole d’Egypte. Il est actuellement en poste comme Ingénieur Général Territorial à la Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt d'Occitanie, chargé des dossiers relatifs à l'international et à l'adaptation de l'agriculture au changement climatique.

Alberto Cappato est Directeur de l'innovation, du développement et de la durabilité auprès de Porto Antico de Gênes. Titulaire d’un PhD en Ingénierie et Economie des Transports, Professeur d’Economie et d’Organisation des entreprises à la Faculté d’Ingénierie de l’Université de Gènes, Vice-Président de l’IIC-Institut International des Communications et Président de la Commission Tourisme de Confindustria de 2013 à 2020. Il a également été consultant de plusieurs organisations internationales dont le Plan Bleu, pour produire un rapport de prospective sur la croisière et de la plaisance (2011), et lors du Rapport de prospective de 2005. Il est un expert en Aménagement du Territoire, économie régionale et économie des transports.

Le professeur Wolfgang Cramer, géographe, écologue, modélisateur de la dynamique des écosystèmes globaux, est directeur de recherches (CNRS) à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et Continentale (IMBE). Depuis 1992, il contribue avec différentes responsabilités au GIEC (prix nobel de la paix 2007, prix Gulbenkian pour l’humanité 2022), actuellement auteur principal pour le 6ème rapport d’évaluation. Il co-coordonne le MedECC, et est co-éditeur en chef de la revue Regional Environmental Change. Il est également co-président du Comité National Français des Changements Globaux et membre de l'Académie d'Agriculture de France.

Christine Voiron-Canicio est professeure de géographie à l’Université Côte d’Azur (Nice) et chercheure dans l’Unité Mixte de Recherche ESPACE (Étude des Structures, des Processus d’Adaptation et des changements de l’Espace) qui travaille sur les questions de prospective et d’anticipation du changement. A dirigé ce laboratoire pendant onze ans. Anime des axes de travail sur les changements, en lien avec deux thématiques principales : la durabilité des territoires (côtiers, urbains, littoraux) et l’anticipation des changements territoriaux. Ces deux thématiques réunies résonnent avec la problématique de la résilience des territoires. Spécialité du Laboratoire et de ses travaux : mise en place de méthodologies permettant d’anticiper les changements des systèmes spatiaux à différentes échelles, de simuler les impacts sur le temps long d'actions programmées, d'aider à la transition écologique et territoriale. Co-fondatrice d’une démarche de « Géoprospective » : anticiper les avenirs possibles des systèmes analysés (au niveau des écosystèmes et des systèmes anthropiques : villes, région, zones littorales…) avec la spécificité de mettre toujours en avant la dimension spatiale des phénomènes analysés à tous les niveaux de la démarche : diagnostic, scénarios (spatialisés avant tout), modélisations (spatialement explicites et co-construites avec des acteurs du territoire et des parties prenantes), finalité (préparer les territoires à la durabilité, idéal de tout développement territorial). Le but de cette méthode est de trouver les potentialités d’adaptabilité des territoires aux changements, dans une optique de résilience et d’amélioration sur le long terme. Echelles : niveau national, région PACA, hydrosystème méditerranéen.

Jérémie Fosse est un stratège international sur le développement durable, plus particulièrement spécialisé sur l’économie verte et bleue, soutenant la transition vers la durabilité pour les organisations, les villes et les territoires en Europe, en Méditerranée et dans le monde. Il est co-fondateur et président de Eco-Union, une ONG environnementale indépendante qui a pour but de promouvoir la transition socio-écologique vers le développement durable dans la région euro-méditerranéenne. Il a un diplôme Master en Sciences de l'ingénierie industrielle de l’INSA de Lyon (France) et un Executive MBA de l’ESADE Business School (Espagne).

Directeur de recherche émérite au CNRS à l’Université d’Aix-Marseille (laboratoire CEREGE), Joël Guiot travaille sur le changement climatique et ses impacts sur les écosystèmes méditerranéens. Il coordonne, avec Wolfgang Cramer, le Rapport du réseau Méditerranéen d’Experts sur le Changement Climatique et Environnemental (MedECC), dont les partenaires principaux sont le Plan Bleu et l’Union pour la Méditerranée (UpM). Il a participé notamment au dernier Rapport sur l’état de l’Environnement et du Développement du Plan Bleu.

Marie de Lattre-Gasquet est titulaire d'un MBA (Master of Business Administration), docteure en sciences économiques et de gestion de l’université Paris X et auditrice de l’Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie (IHEST). Elle est actuellement chercheuse au CIRAD au sein de l’UMR Cnrs-Cirad-universités de Montpellier et Perpignan « ART-Dev ». Ses travaux portent sur 3 champs : les conflits dans l’usage des terres et la sécurité́ alimentaire à l’échelle mondiale et nationale ; le couple « science et confiance » ; les méthodes de prospective. Outre cette activité, elle exerce les fonctions de représentante du Cirad dans le réseau PROSPER, l’association Futuribles, le GEMDEV, de secrétaire du conseil scientifique du Cirad, de secrétaire pour le Cirad du comité d’éthique Inrae-Cirad-Ifremer-Ird et est membre du comité de veille déontologique du Cirad. Elle est vice-présidente de l’association Futuribles et membre de l'Académie d'Agriculture de France.

Professeur de zoologie à l’Université de Naples Federico II, Italie. Professeur associé au CNR-IAS , Gênes, et à la station zoologique Anton Dohrn, Naples. En tant que représentant de CoNISMa au sein du European Marine Board, Mr Boero a contribué à “Navigating the Future IV” et “Navigating the Future V”. Il a été nommé par le Conseil consultatif scientifique des académies européennes pour la rédaction de : “Durabilité marine à une époque de changements océans et mers”; et “Avenir de l’océan: impact des activités humaines sur les systèmes marins”. Il est également coordonnateur du projet Ocean of Tomorrow CoCoNet, sur les réseaux d’aires marines protégées en Méditerranée et en mer Noire et la faisabilité des parcs éoliens offshore (impliquant 22 États sur 3 continents). Spécialisation : Biodiversité marine et fonctionnement des écosystèmes, Conservation marine, Évolution, Science citoyenne, Communication en science. Mentions spéciales : Grande Médaille Albert 1er décernée par l’Institut Océanographique de Paris. Médaille de l’Académie nationale des sciences d’Italie pour la physique et les sciences naturelles. Tridente d’Oro.

Fondateur et directeur émérite de l’Ecologic Institute, et président de l’Ecologic Institute US. Directeur non exécutif de la Fundação Oceano Azul, président d’Agora Energiewende, chercheur au Centre international pour l’innovation en gouvernance (CIGI), professeur assistant de science politique et professeur adjoint d’études allemandes à l’Université Duke, et professeur auxiliaire à l’EADA Business School. Il est également fondateur et animateur de l’Arctic Summer College. Ses recherches portent sur le rôle et les fonctions des instituts de politique scientifique ou «think tanks» en théorie et en pratique dans différents systèmes politiques, les interactions entre les domaines politiques et les relations internationales, et la gouvernance internationale de l’environnement, des ressources, du climat et de l’énergie. Andreas Kraemer est également directeur du fond Konrad von Moltke et co-président du conseil consultatif d’OekoWorld, qui définit les critères d’investissement mondiaux pour le fonds d’investissement éthique et vert Ökovision, membre du conseil consultatif de l’Institut de l'Arctique, et membre du Comité professionnel du cours de master sur la «gestion stratégique de la durabilité» à l’université des sciences appliquées d’Eberswalde (HNE Eberswalde).

Professeur d’économie en développement régional à l’Université de l’Égée, Île de Lesbos, Grèce. Dirige l’Observatoire du Tourisme Durable de l’Organisme mondial du tourisme (OMT) en mer d'Égée. A deux axes principaux : le tourisme et le milieu insulaire. Utilise des méthodes de prospective dans ses travaux et a participé à plusieurs travaux du Plan Bleu : ‘Vers un observatoire et un « label qualité » de la durabilité du tourisme en Méditerranée’, ‘Etude économique des effets des aires protégées marines et côtières en Méditerranée’.

Stella Tsani est assistante de professeur dans le Département de l'Économie à l’Université de Ioannina, Grèce. Elle est titulaire d'un PhD en économie et commerce de l'Université de Reading, au Royaume-Uni. Elle est l’une des 39 nouveaux membres, la première venant de Grèce, sélectionnés sur critères d’excellence en recherche scientifique et ayant un engagement social fort, à rejoindre la Global Young Academy en juin 2022 pour une durée de 5 ans. Stella est membre experte au sein de Body of Knowledge, mentor de start-up et formatrice pour l’initiative Cross-Kit (EIT Food, EIT Manufacturing, EIT Climate, EIT Raw Materials) pour “Trouver des solutions innovantes pour les pénuries d’eau en Europe du Sud”. Elle est également coordinatrice scientifique pour des projets nationaux et européens. Elle est éditrice du Handbook of Sustainable Politics and Economics of Natural Resources. Stella a plus de 10 ans d'expérience professionnelle avec des réseaux multisectoriels à travers le triangle de la connaissance (recherche-innovation-éducation). Elle applique des méthodes et des outils économiques pour répondre à des questions liées au développement durable, à l'évaluation des politiques publiques, à la gestion des richesses souveraines (Fonds Souverains), des ressources naturelles, en particulier des énergies renouvelables, des hydrocarbures et de l'eau, aux interfaces eau-énergie-alimentation-écosystèmes, aux institutions, aux marchés du travail, à l'innovation technologique, à la modélisation économique, énergétique et environnementale et à l'analyse de scénarios. Ses publications paraissent dans des revues économiques évaluées par des pairs, et dans des volumes édités. Stella contribue au dialogue public et à la communication scientifique à travers ses publications dans les médias et par sa participation à des événements de diffusion publique.

Économiste agricole, spécialiste des politiques publiques agricoles et rurales des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Nommé administrateur scientifique du CIHEAM en 2005, il y a exercé comme enseignant-chercheur. Ses dernières recherches ont porté essentiellement sur les questions de développement territorial, de gouvernance des ressources naturelles, particulièrement sur le foncier rural dans les pays du Maghreb. A, depuis longtemps, été associé aux travaux du Plan Bleu, sur les questions alimentaires, de changement climatique, les transformations socio-économiques, géopolitiques, en lien avec le développement durable, l’agriculture et le développement rural. A participé à plusieurs exercices de prospective (notamment le Rapport de prospective du Plan Bleu en 2005, un focus thématique sur le monde rural en 2009). A contribué à l’écriture de plusieurs chapitres du dernier Rapport sur l’État de l’Environnement et du Développement du Plan Bleu.

Güzel Yucel Gier a plus d’une quinzaine d’années  d’expérience en aquaculture. Elle est la directrice adjointe de la Banque d’Agriculture turque au Département d’aquaculture. Elle est chercheure et professeure associée au sein du Programme sur les ressources marines vivantes à l’Institut des Sciences et Technologies marines de l’Université d’Eylul à Izmir, Turquie. Axes de travail : modélisation de la capacité de charge, évaluation de l’impact environnemental de l’aquaculture et son intégration dans la gestion des zones côtières, cartographie récente de posidonia oceanica. Participation à des projets nationaux et internationaux, notamment avec l’UICN et la FAO sur l’aquaculture dans les écosystèmes marins. Rédaction de lignes directrices sur l’aquaculture durable, l’aquaculture respectueuse de l’environnement, le zoning de l’aquaculture.

Samir Grimes enseigne la conservation des écosystèmes marins et la gestion intégrée des zones côtières à l’ENSSMAL (École Nationale Supérieure des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral), Alger. Pilote une équipe de recherche sur les interactions entre environnement et biodiversité marine, incluant les effets du changement climatique et le risque lié aux d’espèces invasives. A participé à des projets de prospective, notamment avec le Centre PAP-RAC (Split) entre 2002 et 2005 sur la prospective de la région algéroise, puis l’analyse de la durabilité pour le Programme d’Aménagement côtier du Maroc en 2011. Aujourd’hui, il assure la consolidation du rapport sur l’état et l’avenir de l’environnement en Algérie. A travaillé sur des projets d’économie bleue, de planification de l’espace maritime (PEM), la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) ainsi que les relations entre changement climatique et tourisme dans le Sud et l’Est de la Méditerranée, le programmes IMAP (surveillance des zones côtières), l'initiative WestMed sur l’économie bleue. Il permet d’intégrer une réflexion sur les menaces hybrides, notamment les conflits, les migrations illégales, les crises (comme la crise sanitaire Covid-19), à la réflexion sur les ressources vivantes et sur les services écosystémiques.

Conseiller scientifique auprès du directeur exécutif de l'Agence Européenne pour l'Environnement, Ronan Uhel apporte une expérience professionnelle transdisciplinaire en matière d'organisation de l'information et de la connaissance à l'appui des politiques environnementales et climatiques, aux niveaux européen et mondial, avec au cœur de l'analyse des systèmes la question de la transition durable. La combinaison de l'analyse des systèmes socio-écologiques et des principes de l'économie écologique a guidé la plupart de ses tâches d'évaluation, au cours de ses trente années de service professionnel aux politiques de l'UE. Il assure l'interface entre la science et la politique au service de la gouvernance à plusieurs niveaux, et sa devise est que la mise en réseau et les collaborations actives sont des conditions essentielles pour favoriser l'implication des parties prenantes dans la co-création.

Arnau Queralt i Bassa est directeur du Conseil consultatif pour le développement durable de Catalogne (CADS), une section du département présidentiel du gouvernement de Catalogne. Il est titulaire d'une licence en sciences de l'environnement de l'université autonome de Barcelone (UAB), d'un master en administration publique dans le cadre du programme interuniversitaire de Gouvernance et d'Affaires Publiques (ESADE, UAB et UPF) et d'un diplôme en affaires européennes de l'école diplomatique du ministère des affaires étrangères et de la coopération et du conseil catalan de Pro-Europe, dont il a été directeur. Il a été membre du conseil d'administration et du conseil académique de l'Institut Universitari d'Estudis Europeus (Institut universitaire d'études européennes) et a été président du Col-legi d'Ambientòlegs de Catalunya (collège des environnementalistes de Catalogne).

Marina Markovic a travaillé comme consultante dans le milieu de l'environnement pendant près de 20 ans et détient un master en sciences de l’environnement (économie de l’environnement). Depuis 2014, Marina a été impliquée dans divers projets mis en œuvre par le système PAM du PNUE, lui permettant d’acquérir une bonne compréhension du cadre politique de la Convention de Barcelone ainsi que des principaux enjeux et défis environnementaux en Méditerranée. Les principaux projets comprenaient la préparation de plans d’action nationaux (PAN) mis à jour pour réduire la pollution issue des terres, où elle a aidé les Parties contractantes à développer et à appliquer des formes appropriées d’analyse économique dans le programme de mesures du PAN pour atteindre un bon état environnemental pour objectifs écologiques liés à la pollution. En 2017-2018, elle a travaillé à la préparation du projet FEM / ONU Environnement pour la mer Méditerranée (MedProgramme) – Child 1.1 visant à réduire la pollution due aux produits chimiques et aux déchets dans les zones sensibles de la Méditerranée et à mesurer les progrès en matière d’impacts, y compris la préparation des diagnostics transfrontières mis à jour. Une analyse. Les expériences de pays spécifiques en Méditerranée incluent l’Algérie, les pays des Balkans, le Liban, la Tunisie et la Turquie.

Prospectiviste de longue date, Silvia Pariente-David est consultante en énergie et développement durable et conseille plusieurs organisations internationales — dont le Centre pour l'intégration de la Méditerranée (CMI) et la Banque mondiale – et de grandes entreprises dans le domaine de l’énergie et du changement climatique. Elle est membre du Conseil d’Administration de l’ONG GERES et l'une des autrices du chapitre énergie du rapport MAR1 du réseau d’experts méditerranéens du climat et de l’environnement (MedECC). Elle a également été juge du concours ClimateCoLab du MIT. Ses principales activités concernent l’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques, l’analyse économique de projets d’interconnections et la création du marché méditerranéen de l’énergie. Son expérience couvre les études prospectives, le développement de scénarios, l’analyse de politiques publiques dans l’énergie et le climat, et l’élaboration de stratégies de planification pour de grandes entreprises de l’énergie, en particulier au travers d’ateliers interdisciplinaires. Avant de rejoindre la Banque mondiale, elle a été associée chez PA Consulting où elle a, entre autres, préparé des stratégies de transition vers le renouvelable et de diversification de nombreuses grandes compagnies d’énergie, et participé à la mise en place et l’évaluation de politiques climatiques en Europe et ailleurs dans le monde. Elle a également dirigé un service de prévisions dans le domaine des énergies renouvelables et a mené de nombreuses études prospectives pour le compte de grandes entreprises et de gouvernements. Elle est titulaire d’un PhD en recherche opérationnelle du MIT et d’un diplôme d’ingénieur de l’Institut Polytechnique de Grenoble/ENSIMAG.

Cécile Roddier-Quefelec représente l’Agence Européenne pour l’Environnement, auprès de laquelle elle travaille dans l'évaluation de la biodiversité et des écosystèmes. Elle coordonne également les activités euro-méditerranéennes à l’AEE. Elle a également participé à la prospective 2005 du Plan Bleu lorsqu’elle était chargée de mission au Plan Bleu, ainsi qu'à l’exercice de MED 2050.

Julien Le Tellier a été responsable de la gestion du programme en charge des affaires socio-économiques au secrétariat de PNUE/PAM - Convention de Barcelone à Athènes, en Grèce entre 2017-2022. Ses activités visent à soutenir la mise en œuvre et le suivi de la Stratégie méditerranéenne pour le développement durable (SMDD). Ce poste fait suite à son long engagement dans les travaux du système PAM - Convention de Barcelone au Centre d'activités régionales du Plan Bleu à Marseille, en France, où il a travaillé pendant 8 ans en tant que chargé de programme développement durable. Il est actuellement chargé des affaires économiques à ESCWA (United Nations Economic and Social Commission for Western Asia) au Liban. Julien Le Tellier est titulaire d'un doctorat (2006) de l'Université d'Aix-Marseille, France, et d'un post-doctorat (2007) à Rabat, Maroc, en géographie et urbanisme.

Christophe Le Visage est ingénieur hydrographe et océanographe de formation, spécialisé depuis une vingtaine d’années dans l’élaboration de stratégies littorales et maritimes et leur mise en œuvre (GIZC, PEM), d’abord au sein d’une administration nationale puis en tant qu’expert indépendant (‘Stratégies Mer et Littoral’). Il travaille depuis dix ans essentiellement en Méditerranée, notamment pour des programmes européens (PMI, économie bleue), et en collaboration avec des organisations régionales. Il a une grande expérience en prospective : contributions à des études prospectives participatives, en groupes d’experts ou autonomes, en amont de politiques et de stratégies nationales ou locales (par exemple dans la zone ouest de la Méditerranée). Il a également développé une vision globale des activités maritimes et littorales, de l'environnement marin et de l’économie bleue et une bonne connaissance des approches intégrées, des questions de gouvernance intégrée et de communication vers les décideurs.